SNUipp FSU Maroc

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29 septembre 2016 Rencontre avec le directeur de l’AEFE

Rencontre avec le directeur de l’AEFE
Jeudi 29 septembre


Étaient présents
Pour l’administration : M. le Directeur de l’AEFE M. le Conseiller Culturel adjoint chargé de l’enseignement M. le chef de la zone Maghreb à l’AEFE 2 autres personnes qui n’ont pas été présentées
 
Pour les représentants du personnel : 5 représentants de la FSU (3 SNES, 2 SNUipp) 3 représentants de l’UMT 3 représentants de l’UNSA 1 représentant du SGEN CFDT
 
 
Le Directeur de l’AEFE a indiqué qu’il s’agissait de son 3ème déplacement au Maroc depuis sa nomination, preuve de l’intérêt que l’AEFE porte à ce pays. Sa visite est axée sur 3 points :  L’évolution du réseau Maroc et les questions immobilières.  Le contenu des enseignements et la pédagogie avec notamment la mise en place des  nouveaux programmes dans le 1er degré et la réforme du collège, pour lesquels l’AEFE s’engage à accompagner les établissements. Il insiste sur la nécessité de maintenir dans le réseau les élèves en difficulté et rappelle la création de l’ « Observatoire des élèves à besoins particuliers » dont le but est d’améliorer les moyens mis à la disposition des enseignants et de diffuser les bonnes pratiques.  La sécurité, qui doit partout être renforcée en raison de la situation actuelle, et qui nécessite une communication accrue envers les personnels et les parents. Cette communication doit être mesurée en raison du côté anxiogène du sujet.
 
Le SNES déplore le peu d’avancées du dialogue social, interroge sur la fermeture de la filière professionnelle au moment où l’on parle de maintenir les élèves en difficulté, questionne sur la formation des AVS pour lesquelles il demande que l’Agence s’implique davantage et participe financièrement. Quant aux questions de sécurité, le SNES s’inquiète de l’externalisation des services qui va croissant et qui ouvre la porte des établissements à des personnes inconnues des personnels. Il demande que les enfants des professeurs d’arabe détachés par le MEN marocain et les enfants des agents soient scolarisés et aidés.
 
La représentante du SGEN demande les raisons de la fermeture de la filière professionnelle et s’inquiète de la montée en puissance de l’OSUI-MLF par rapport à l’AEFE. Le SE-UNSA revient sur le problème de la retraite complémentaire des agents de droit local français (en cours de traitement depuis de nombreuses années et toujours au point mort).
 
Le SNUipp et le SE-UNSA font part du mécontentement des enseignants du 1er degré sur la question des effectifs et des engagements non tenus de l’administration. Après l’avoir lue en séance, ils remettent une lettre commune au directeur de l’AEFE.  Le SNUipp demande ce qu’il adviendra des postes qui n’ont pu être pourvus par des résidents en raison des refus de détachement. Il demande également le calendrier de la mise en place de l’ISAE augmentée pour les résidents et les contrats locaux.
 
Le directeur l’AEFE évoque le contrat d’objectifs signé en juin entre le ministère de l’éducation français et l’AEFE qui stipule que le réseau doit continuer à progresser. Cette progression reposera sur les établissements autofinancés (MLF et partenaires). Il rappelle le dispositif « Label France » qui permet aux parents de scolariser leurs enfants dans des établissements dont une partie du programme est dispensé en français. Les EGD n’ont pas vocation à s’étendre mais plutôt à stabiliser leurs effectifs. - La décision de fermer la filière professionnelle ne relève pas de l’AEFE mais de la DGESCO (Éducation nationale). Cette filière n’était pas homologuée. - La formation des AVS est prévue (à notre connaissance, s’il existe bien un stage « Travailler avec un AVS » destiné aux enseignants, rien de spécifique n’a été mis en place pour les AVS). - Le conseiller culturel précise qu’un traitement bienveillant est appliqué aux résultats des tests des enfants du personnel, comme c’est le cas à présent pour les fratries. - L’externalisation n’est pas un but en soi et elle est à décider au cas par cas. Le directeur revient sur la nécessité de contrôle des dépenses, le but de l’AEFE n’étant pas de faire du profit mais d’équilibrer les recettes et les dépenses. Au Maroc, elle s’est engagée à n’augmenter que de 750 dhs par an les frais de scolarité pour les années 2017 à 2019. - Les postes non pourvus en résidents seront soit gelés, soit fermés puis ouverts à nouveau (?). Sur la question des détachements, le directeur assure que l’AEFE ne reste pas inactive et que, en compagnie des élus, elle fait valoir les besoins du réseau en enseignants pour fonctionner. Elle s’adresse aux ministres concernés et intervient au cas par cas. Seuls 8 non renouvellements de détachements ont été prononcés, tous par la Guyane. - L’ISAE (1 200 euros) sera versée en deux fois comme l’an dernier aux résidents, les logiciels de paiement devant être mis à jour pour une mensualisation. La prime des contrats locaux sera quant à elle adaptée en fonction de la situation des différents pays.
 
Quant à la lettre lue et remise au directeur par les représentants du 1er degré, elle n’a suscité ni réponse ni commentaire de sa part. Les collègues apprécieront.  
 
 
Pour le SNUipp Maroc,  Bruno Beaurain



28/01/2017
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